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OBOTHELLO

Othello Ravez : Didgeridoo

 

Oboman : Hautbois d'amour,

Cor Anglais, Clarinette basse

& Electronics

Le didgeridoo est un instrument de musique à vent de la famille des cuivres, joué à l'origine par les Aborigènes du Nord de l'Australie ; son usage pourrait remonter à l'âge de pierre (20 000 ans). Didgeridoo, didjeridoo, didjeridu ou didjeridou, est un mot d'origine onomatopéique inventé par les colons occidentaux à partir du son de cet instrument. Le didgeridoo est généralement fabriqué à partir d'un tronc d'eucalyptus creusé naturellement dans toute sa longueur par des termites. Sa longueur varie de 100 à 180 cm, et son diamètre de 5 à 30 cm. L'embouchure est fabriquée en cire d'abeille pour la ramener à un diamètre facilement jouable autour de 30 mm.
Pour jouer du didgeridoo, le musicien fait vibrer ses lèvres comme pour un cor de chasse, cor des Alpes. Le son de base, le bourdon, est produit par une vibration continue des lèvres sur l'embouchure. Pour créer des mélodies, il existe cinq sortes de variations à partir du bourdon : variation de la hauteur du bourdon, amplification des harmoniques, accentuations rythmiques, vocalises, quintoiement (Toot). Dans les régions où il est culturellement représenté, le didgeridoo accompagne le plus souvent le chant et le jeu des claves. C'est un instrument réservé aux cérémonies et aux festivités. Le hautbois est aussi un instrument à vent, mais de la famille des bois ! Ses origines remontent à - 2800 ans en Mésopotamie. A partir de 1650, les familles Hotteterre et Philidor, facteurs d'instruments, compositeurs, musiciens membres de la Musique de la Chambre & de la Grande Écurie du Roy, font évoluer l'instrument, le divisant en trois parties, affinant la perce, ajustant le trou des notes et rajoutant des clefs. En abandonnant définitivement les «pirouettes» et les «capsules», ils imposent le contrôle de l'anche double par les lèvres pour exprimer toutes les finesses du son ; Ils sont considérés comme les créateurs du hautbois baroque. Le timbre des hautbois peut être extrêmement sonore ou au contraire très doux : une diversité qui n'a d'égal que la grande variété des instruments issues des différentes civilisations et des nombreuses cultures dans lesquelles il est encore utilisé actuellement : bombarde, cornemuse, gaïta, hichiriki, zurna, doudouk, tárogatós, shenaïs, nagasvarams et, pour les hautbois modernes ; musette, hautbois, hautbois d'amour, cor anglais, hautbois baryton, hautbois baroque et heckelphone.
En 1664, Jean-Baptiste Lully les intègre à « La Grande Écurie du Roy » de Louis XIV. Dès lors, le hautbois accompagne les fêtes, les opéras, les ballets de cour... Le XVIIIe siècle sera véritablement l'âge d'or du hautbois. La plupart des joueurs de didgeridoo et de nombreux hautboïstes utilisent la technique du souffle continu ou respiration circulaire. Celle-ci permet de jouer de longues phrases sans s'arrêter, même lors de l'inspiration. Le didgeridoo et le hautbois sont des instruments de fêtes et de cérémonies. Obothello reprend à son compte le principe universel du chant et de la basse continue (bourdon). L’univers sonore du duo s’élabore à partir de mélodies classiques, Jazz ou de chants traditionnels; un cantus firmus prétexte à de nombreuses variations et improvisations.
D’emblée, le large spectre sonore propre à ces instruments nous rappelle à l’ordre : fuir l’écoute sur MP3 ! Goûter pleinement à ce plain-chant sur de la Hi-Fi ou mieux… en live! Au-delà de la plénitude sonore du duo, le raffinement d’Obothello s’illustre dans de nombreuses inflexions des hauteurs, des jeux d'ornements, de subtiles séquences rythmiques, dans de vifs échanges… Une belle complicité !

Othello Ravez

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Joueur de didgeridoo contemporain, multi-instrumentiste : guimbarde rajasthanaise, sanza africaine, percussionniste, chanteur voix- diphonique, Othello Ravez transporte les sonorités du monde jusqu’à vos oreilles. Depuis presque vingt ans, il étudie l’apprentissage traditionnel du yidaki (didgeridoo) et l’exploration occidentale de cet instrument le style « moderne-didge ». Animé par l’envie de fusionner la vibration et les rythmiques du didgeridoo aux musiques actuelles telles que le jazz, le blues, le rock, il a développé le projet Othello Ravez Trios.

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